Komugi

Komugi (コムギ, Komugi) était la championne du monde de Gungi et un élément clé dans la vie du Roi Meruem.

Apparence

Elle est apparue comme une jeune fille aux cheveux blancs en désordre, dont deux parties étaient enroulées en queue de cheval. Elle avait d'épais sourcils brun-noir et gardait toujours les yeux fermés lorsqu'elle ne jouait pas au Gungi. Komugi portait une tunique rose, avec une chemise blanche à manches longues en dessous. On l'a vue porter une canne lorsqu'elle est entrée dans le palais royal d'East Gorteau, car elle est aveugle.

Sa tenue a ensuite changé au moment où elle a été guérie par Neferupito. Elle portait alors une jupe différente, similaire à l'ancienne, mais sans les volants en bas.

Personnalité

Komugi était plutôt enfantine, maladroite et simple d'esprit, avec une tendance à trop parler. Sa façon de parler était informelle et non grammaticale. Elle manquait parfois de connaissances communes, mais était brillante en Gungi et appréciait énormément ce jeu. Elle avait tendance à se dénigrer constamment, mais était amicale et polie envers les autres. Lorsqu'elle a été attaquée par un faucon, elle s'est abstenue d'appeler à l'aide de peur de gêner les autres. De plus, afin de ne pas devenir un fardeau pour sa famille, elle a résolu de se suicider si jamais elle perdait une partie. Étant aveugle, elle a toujours été ignorante du monde qui l'entoure et n'a pas pu sentir l'intense malveillance de Shaiapouf (Pufu) à son égard.

Historique

Komugi est née dans une famille de douze personnes dans la République de Gorteau Est. Depuis qu'elle a commencé à jouer au Gungi en tant que représentante du pays, elle gagnait peu d'argent pour sa famille. Lorsqu'elle a choisi de devenir une joueuse professionnelle, elle a décidé de se suicider si jamais elle perdait. Dix ans avant de rencontrer Meruem, elle a créé un mouvement, appelé "Kokoriko", qui est devenu extrêmement populaire. Cependant, un an après l'avoir créé, elle l'a contré lorsqu'il a été utilisé contre elle dans un tournoi, ce qui a entraîné sa disparition des manuels et des parties enregistrées.

Intrigue

Arc fourmi-chimère
Après avoir maîtrisé le Go, le Roi Fourmi Chimère, qui a pris le contrôle d'East Gorteau et s'est installé dans le Palais Royal, fait appel au champion national de Gungi. Komugi s'agenouille et le salue maladroitement, remarquant que sa voix est différente de celle de Ming Jol-ik. Le roi répond simplement qu'il est mort et qu'il a été remplacé. Komugi s'excuse de son impolitesse mais le roi la fait taire alors qu'il lit les règles du jeu. À cause de son nez bouché et de sa bouche fermée, elle s'évanouit. Lorsqu'elle revient à elle, les deux commencent à jouer. Elle ouvre les yeux avant de faire le premier pas, ce qui fait que le roi remarque que son humeur a changé. Komugi gagne facilement toutes les parties. Malgré les protestations de la jeune femme, le roi lui ordonne de partir afin de pouvoir affronter à nouveau la joueuse de go. Même si le roi s'améliore, elle reste invaincue, ce qui fait dire à Shaiapouf qu'il faudra peut-être attendre un certain temps avant que le roi ne la batte.

Le roi est tellement absorbé par leurs jeux qu'il commence à sauter des repas. Lorsqu'il utilise involontairement contre elle un coup qu'elle a inventé, "Kokoriko", Komugi hésite un instant avant de le contrer. Le roi se rend mais, irrité par son hésitation, demande à en connaître la raison. Elle explique qu'elle a créé "Kokoriko" et l'a finalement rendu obsolète, et qu'elle est donc triste de devoir le contrer à nouveau. Le roi l'écoute, mais déclare qu'elle l'a ennuyé et part, annonçant qu'il n'y aura plus de pause à son retour.

Komugi dort en s'agenouillant sur son coussin devant le tableau, de la bave coulant de sa bouche ouverte. Elle est réveillée par le roi et ils reprennent la partie. Il lui propose de parier sur la prochaine partie et lui offre de lui donner tout ce qu'elle désire si elle gagne, mais il veut son bras gauche si elle perd. Komugi se tourmente à propos de cette décision. Perplexe, le roi lui demande la raison. Elle suggère de renoncer à ce qu'elle parie habituellement au lieu de son bras gauche : sa vie. Cependant, elle craint d'offenser son adversaire, car elle considère que sa vie ne vaut rien une fois qu'elle est vaincue. Lorsqu'on lui demande ce qu'elle aimerait recevoir si elle gagne, elle répond qu'elle réfléchira à quelque chose après le jeu, car Gungi est la seule chose à laquelle elle ait jamais pensé.

À sa grande surprise, le roi se met à rire et admet qu'il n'avait pas pensé qu'elle pourrait demander sa vie en retour, une idée qui horrifie Komugi. Il suspend tout pari et, avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, lui arrache le bras gauche en guise d'excuses. D'après le cri de Shaiapouf et le sang qui gicle sur son visage, Komugi en déduit qu'il s'est cassé le bras. Il lui ordonne de jouer, mais elle refuse jusqu'à ce qu'il accepte de se faire soigner. Il répète son ordre, mais elle refuse à nouveau et rétorque que s'il veut la tuer, il doit le faire au Gungi. Sa détermination convainc le roi d'accepter ses conditions. Leurs jeux reprennent tandis que Pitou rattache le bras du roi.

Malgré ses victoires à chaque partie, elle commence à s'épuiser. Le Roi le remarque et lui permet de faire une pause, revenant sur sa parole et affirmant qu'il ne prendrait pas plaisir à la battre alors qu'elle est faible. Komugi prend sa canne, ignorant que Shaiapouf est sur le point de la tuer. Lorsqu'il s'arrête, son livre tombe sur le sol, lui faisant prendre conscience de sa présence le saluant. Une demi-journée plus tard, ils jouent à nouveau, et Komugi commence à donner des conseils au roi tout en s'améliorant elle-même à un rythme féroce. Concentrée sur le plateau, elle ignore Shaiapouf alors qu'il discute du "Tri" et de la conquête du monde avec le Roi, qui laisse les choses entre ses mains et le congédie afin de continuer à jouer. À force de jouer constamment avec le Roi, elle se réveille en Nen, une capacité qui lui permet de s'améliorer dans le jeu. Inconsciente de ce qui lui arrive, elle prétend se sentir bizarre et que des mouvements lui envahissent la tête. Elle est convaincue qu'elle peut devenir une meilleure joueuse et demande une pause afin de mémoriser les jeux qu'elle imagine. Le roi y consent. Alors qu'elle s'éloigne, il lui demande son nom. Elle lui répond et, penaude, lui retourne la question. Elle ne reçoit aucune réponse et retourne dans sa chambre.

Là, elle est attaquée par un oiseau mais ne crie pas au secours pour ne réveiller personne. Le roi fait irruption dans sa chambre, avec l'intention de la tuer ; au lieu de cela, il finit par tuer son agresseur. Lorsqu'il rejette ses inquiétudes en déclarant qu'elle est une invitée importante, Komugi fond en larmes, émue. Le roi développe pour elle des sentiments qu'il ne peut pas comprendre. Après cet incident, Pitou a reçu l'ordre de la surveiller également. La nuit précédant la "Sélection", elle s'agenouille devant le tableau, seule, les larmes aux yeux car le roi ne lui a pas dit son nom. Peu après, elle est gravement blessée à l'abdomen par le Dragon Dive de Zeno. Shaiapouf est le premier à la trouver, mais il sourit et la laisse mourir. Le roi arrive ensuite et berce son corps inconscient dans ses bras, en proie au désespoir le plus total. Après s'être calmé, il donne à Pitou l'ordre de la guérir et se prépare à combattre Netero. Lorsque Gon et Killua arrivent pour affronter Neferupito et la forcer à restaurer Kaito, Neferupito continue de la soigner. Gon accepte finalement d'attendre une heure et surveille Neferupito pendant qu'elle opère.

Environ 50 minutes plus tard, Komugi se rétablit complètement et retrouve ses esprits. Elle est confuse par ce qui se passe et entend Gon menacer de la tuer si Pitou parle à nouveau de manière intempestive. Ne comprenant pas ce qui se passe et se demandant où est le Roi, elle est prise en otage par Gon et placée sous la surveillance de Killua pendant que Gon et Pitou se rendent à Peijin. Shaiapouf tente de la tuer et d'effacer les preuves de son existence pour empêcher le Roi, choqué et amnésique à cause de l'explosion, de se souvenir d'elle. L'équipe d'extermination réalise qu'elle est sa cible et Meleoron et Killua utilise Godspeed pour la protéger du clone de Shaiapouf. Shaiapouf promet au Roi d'épargner les rebelles qui la détiennent, ce qui l'amène à soupçonner Killua et à commencer à lui résister. Incapable d'expliquer la situation, il parvient de justesse à éviter une attaque du clone, réalisant qu'il visait à tuer Komugi. Pour la retenir, il assomme Komugi. Lorsque Shaiapouf s'envole pour cacher les pièces du plateau Gungi, Killua porte Komugi sur son dos et quitte l'enceinte du palais.

Shaiapouf parvient à faire croire à Pitou qu'il a sauvé Komugi, ce qui amène les autres gardes royaux à se préparer à attaquer Gon. Shaiapouf s'approche de Killua et Pamu et leur propose d'arrêter Pitou s'ils lui donnent Komugi, mais Killua refuse. Il remet Komugi à Pamu et se précipite aux côtés de Gon. Pamu enveloppe Komugi dans ses cheveux, empêchant involontairement le Roi de la détecter avec son En.

Après quelques préparatifs, Pamu et Ikalgo l'emmènent dans les quartiers de Bizeff, tandis que le Roi, ayant trouvé une pièce de Gungi, commence à se souvenir d'avoir joué et perdu contre quelqu'un. Pamu et Ikalgo réalisent que Komugi est une arme à double tranchant pour les Fourmis-Chimères et décident de la garder cachée jusqu'à ce que le Roi meure du poison de la Rose du Pauvre. Ils la cachent dans une grande boîte dans l'entrepôt pour que son En ne la détecte pas. Pendant ce temps, Welfin, qui est sur le point d'être mangé par le Roi, dans un effort désespéré pour se sauver, prononce le nom de Komugi, ce qui le fait enfin se souvenir d'elle. Il se rend dans les quartiers de Bizeff où il retrouve Pamu et conclut un marché avec elle pour pouvoir passer ses dernières heures avec Komugi. Il la retrouve et la réveille pour qu'ils puissent jouer à Gungi.

Komugi est excitée de pouvoir jouer à nouveau, disant que c'est encore mieux que dans ses rêves. Elle remercie le roi de l'avoir sauvée, ce à quoi il répond que ce sont ses subordonnés qui l'ont fait. Il propose de les remercier pour elle, affirmant qu'il les verra bientôt. Alors qu'ils placent les premières pièces sur l'échiquier, le roi révèle qu'il s'appelle Meruem. Komugi se présente à nouveau maladroitement et refuse de l'appeler par son nom sans honorifique. Elle accepte de le faire s'il la bat et exige de ne mourir qu'après en avoir eu l'occasion. Il lui répond qu'il ne lui ôtera pas la vie mais qu'il la battra d'innombrables fois. Il lui demande ce qu'elle veut si elle gagne, et sa réponse est "un autre jeu". Ils commencent à jouer. Le roi menace de la tuer lorsqu'elle semble opter pour une stratégie perdante, mais elle retourne la situation en lui proposant un mouvement qu'elle a inventé la nuit où elle s'est réveillée à Nen.

Alors qu'il tente de la contrer, elle se met à pleurer de joie. Meruem lui révèle qu'il va bientôt mourir empoisonné et qu'il voulait passer ses derniers instants avec elle, mais il l'avertit que le poison est contagieux. Contrant son geste, elle lui fait savoir qu'elle veut rester avec lui. Meruem conclut qu'il est né pour ce moment précis.

Pendant qu'ils jouent, Meruem devient aveugle. Après un moment, il admet qu'il n'a jamais pu gagner contre elle. Il lui demande s'il peut dormir quelques minutes, et elle accepte de lui tenir la main. Elle déclare qu'ils seront toujours ensemble et, à sa demande, dit son nom une dernière fois avant qu'il ne s'éteigne. Elle lui souhaite ensuite bonne nuit, sachant qu'elle le rejoindra bientôt.

Arc de l'élection du 13e président des Hunters
Komugi est vu tenant la main de Meruem, même dans la mort.

Capacités et pouvoirs

Komugi est le meilleur joueur de Gungi d'East Gorteau et l'actuel champion du monde. Son talent est apparu très tôt, lui permettant d'élaborer des stratégies et contre-stratégies de renommée mondiale alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. En raison de sa résolution de se suicider si elle venait à perdre, on peut en déduire qu'elle n'a jamais perdu une seule partie depuis sa première partie officielle. Même Meruem, malgré son intelligence surhumaine, n'a pas réussi à la battre une seule fois. Elle prétend être capable de jouer au Gungi pendant trois jours et trois nuits d'affilée, ce qu'elle a prouvé par la suite. Selon elle, elle n'oublie jamais une partie si elle arrange physiquement les pièces. En raison de sa cécité, ajoutée à une constitution fragile, Komugi pense qu'elle ne peut rien faire d'autre que jouer au Gungi.

Nen

Komugi est une génie du Nen, capable de l'utiliser, bien qu'inconsciemment, sans jamais avoir reçu d'entraînement. Sa compétence, cependant, est limitée au Gungi.

Compétitions

- Arc Kimera Ants :
◦ Komugi vs Meruem (Gungi ; que des victoires) 

Citations

- (A Meruem) "Penser que tu es arrivé avec la même stratégie que moi, suh... j'étais tellement honoré. C'était comme si... comme si mon bébé mort était revenu à la vie... C'est ce que j'ai ressenti. Alors j'ai failli ne pas avoir le coeur de l'étouffer à nouveau."
- (A Meruem) "Il y a un dicton parmi les joueurs... ...qui dit "Un roi Gungi est un simple mortel une fois qu'il a perdu." Si je perds... Je ne vaux rien." 
- (A Meruem) "Le moment où je perds, ma vie devient sans valeur. Donc je t'offrirais un déchet. Ce sont de très mauvaises manières..." 
- (A Meruem) "Si tu veux me tuer... tue-moi à Gungi !!"
- (A Meruem) "Toutes ces pièces de théâtre victorieuses coulent dans ma tête comme une inondation. Je sais que je peux être encore meilleur !"
- (A Meruem) "Est-ce que je mérite d'être si heureux ? Je suis bon à une chose et rien d'autre. Tant de choses merveilleuses... Je ne les mérite pas."
- (A Meruem) "Seigneur Meruem. Je suis tellement heureux en ce moment. Bien que je ne sois pas digne, permettez-moi de vous accompagner." 
- (A Meruem) "Nous ne serons jamais séparés. Nous serons toujours... ensemble !"  (A Meruem) "C'est bien.
- (A Meruem) "Bonne nuit... Meruem. Tu ne seras pas seule. Je te rejoindrai bientôt..."

Trivia

- Komugi est peut-être atteinte du syndrome du surdoué, car elle est très douée pour le jeu Gungi et ne sait rien faire d'autre.

- La version originale de la réplique de Komugi au chapitre 317 ("Bien que je n'en sois peut-être pas digne, permettez-moi de vous épouser") est une façon ancienne pour les femmes japonaises d'accepter une demande en mariage.